GBE KA
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Dans cette légende, trois instruments de musique – le gong, la castagnette et le tam-tam – se disputent la place de chef parmi les instruments. Chacun se vante de ses qualités uniques, déclenchant une rivalité qui paralyse les cérémonies et la musique sur terre. Les Vodoun, frustrés par cette situation, se tournent vers Mahu Segolissa, le Seigneur des mondes, pour régler le conflit.
Mahu Segolissa décide de tester les instruments en les plongeant dans l’eau pendant 41 jours. Au terme de cette période, la castagnette et le tam-tam sont endommagés et inutilisables. En revanche, le gong, grâce à un bain de purification recommandé par le Fâ, ressort intact et résonne fortement. Mahu Segolissa déclare alors la suprématie du gong sur les autres instruments.
Ce signe, Gbé Kâ, est lié à la purification spirituelle et à la suprématie. Les natifs de ce signe sont invités à se purifier régulièrement pour maintenir une aura saine et à laver leur Fâ fréquemment. Le gong, consacré lors des consultations, symbolise leur capacité à dominer leurs adversaires et à surmonter les défis.
Leçons et aphorismes :
• “La voix est une échelle qui permet de monter ou de descendre.” Ce signe enseigne l’importance de la purification et de la communication efficace. Les natifs doivent savoir garder les secrets et ne pas divulguer des informations confidentielles.
• “Le petit gong recevra un coup de bâton pour avoir été dur d’oreille.” Cela souligne l’importance pour les natifs d’écouter les conseils spirituels et de ne pas négliger les rituels.
Interdits et divinités :
Les natifs doivent éviter la consommation d’alcool, de piment rouge long, de gombo, de mil, de sorgho et de porc, et se purifier régulièrement. Ils sont aussi liés à des divinités comme Lègba, Dan gaga Hwèdo, Tͻhͻssou, Sɛgbolisà, et Xɛbioso.